La sophrologie, qu'est ce que c'est?
Etymologiquement, du grec ancien sôs « bien portant » , phrên « conscience » et
logìa « étude ».
L’étude de la conscience.La science de la conscience, qu’est ce que ça peut bien vouloir dire?
La conscience de quoi, de soi, de son corps, de sa place ici et maintenant, de sa
place dans l’univers.
C’est tout ça à la fois .
Classée aujourd’hui dans les techniques de développement personnel, elle a été créée en
1960 par Alfonso Caycedo , médecin neuropsychiatre Colombien. Ni religieuse ,ni
politique, elle lui a été inspirée entre autre, par ses voyages et les disciplines qu’il y a
découvert , notamment la phénoménologie, le yoga, le zen, la méditation, l’hypnose….
Il existe aujourd’hui de multiples courants de la sophrologie.
Caycedo n’a pas protégé au début le nom de sophrologie, ce n’est que plus tard (1994)
qu’il déposera le nom de sophrologie Caycédienne pour distinguer sa méthode des autres.
Elle se compose de principes qui sont fondamentaux.
L’action positive : sachant qu’en sophrologie le positif est ce qui se montre , ce qui ressort,
l’idée est d’agir pour dévoiler, pour laisser apparaitre les choses, les faire sortir de l’ombre.
La réalité objective: s’en tenir au fait, ici et maintenant, ce qui passe du négatif (qui est
caché) au positif (qui se montre).
L’intégration du schéma corporel : au delà de la représentation que l’on se fait de son
propre corps, il s’agit de ressentir son corps et d’intégrer ses sensations.
Et pour se faire, elle va utiliser différents concepts avant même les exercices.
Par exemple:
L’adaptabilité :le sophrologue va adapter ses propositions, sa voix , son rythme en
fonction de chaque personne, et en fonction des différents retours.
L’alliance, elle se fait petit à petit entre le sophrologue et le sophronisant, l’idée est que
par un respect mutuel et une confiance, le sophronisant se laisse guider vers « sa »
propre réalité.